Michel & Bruno

Dimanche 9 octobre, tout se passe bien et rapidement encore une fois et nous sommes au buffet du bateau à 14h ! Le personnel est très gentil. Ils semblent heureux du retour au travail.

Lundi 10 octobre, Kusadasi, Turquie : C'est une escale pour principalement le site d'Éphèse, que nous avons visité en 2010. Nous prenons ça relaxe et allons marcher en ville.

Les mouettes respectent la distanciation sociale !

Sûrement une manifestante Turque qui appuie les Iraniennes dans leur lutte pour la dignité (selon Québec Solidaire) !

Mardi 11 octobre, Istanbul: Pour Bruno, c'est une seconde visite alors que c'est une quatrième visite pour Michel. C'est une ville toujours aussi envoutante. Inutile de tout répéter.

Le marché égyptien et ses épices.

La colonne serpentine qui était à Delphes, où y réside maintenant une copie, a été donnée par les Grecs en 479 BC.

Mercredi 12 octobre, Volos : Le but principal de cette escale est la visite des monastères des Météores à environ 2h de route. Nous avons hésité de prendre l'excursion du bateau et nous avons laissé tomber...heureusement, car il n'a pas fait beau du tout. Bruno est sorti en ville et il a été frappé par la laideur de la ville.

Jeudi 13 octobre, Mykonos : C'est une destination jet set. Les boutiques sont haut de gamme. Puisqu'il a peu à faire et à voir, nous profitons du bain tourbillon et de la piscine alors qu'il y a peu de monde. C'est encore très venteux. Toutefois, ce que nous avons vu, nous a plu.

Un banc à l'énergie solaire pour charger vos appareils électroniques (les ports USB sont au bout).

Des lumières de rue stylées.

Vendredi 14 octobre, Rhodes : C'est une escale avec plus d'histoire...et de ruines. Nous avons visionné un film 9 D...oui, 9 avec de l'eau, de l'air, du feu...un peu comme à Disney. C'était une bonne introduction à Rhodes, célèbre pour son colosse qui enjambait les deux avancées du port, remplacé maintenant par...des cerfs. C'est une ville cosmopolite car c'était un centre marchand très actifs. Nous avons bien aimé.

La vieille ville est fortifiée.

Samedi 15 octobre, Santorin : L'ile romantique...sous un ciel nuageux. C'est la seule escale où nous ne sommes pas à quai. Ce sont les bateaux du port qui font la navette et ça va très bien. Nous laissons passer la foule en allant au bain tourbillon et nous sortons après le lunch.

Les îles de l'archipel de Santorin sont formées d'une caldeira submergée et cernée par des falaises. Devant nous, la falaise fait d'environ 300 m.

On peut monter par les marches, empruntées aussi par les ânes. Voulant protéger nos pauvres genoux et les pauvres ânes, nous avons pris la solution facile, soit le téléphérique.

Le volcan émerge derrière le bateau.

Tout le long de la falaise, le passage (rue piétonne) est surpeuplé de touristes, de restaurants et d'appartement luxueux, plusieurs avec des petites piscines privées.

Une des cartes postales de Santorin est les trois cloches de Fira, une vue du toit de l'église qui est plutôt ordinaire du côté de la facade.

Nous avons bien aimé Santorin. En un après-midi, nous avons presque fait le tour de la ville. Nous pourrions y passer quelques jours pour découvrir le reste de l'île et les plages.

C'est ainsi que se termine notre croisière. Autant nous avions détesté NCL la dernière fois, autant que nous avons été enchantés. La nourriture, le personnel, le bateau, notre balcon...tout était parfait. Il ne reste plus qu'à se taper un vol de 10h et un décalage horaire de 7h pour rentrer.

Conclusion

Nous avons adoré la Grèce, et ce, pour de multiples raisons :

1- Les gens sont très gentils, honnêtes, généreux et serviables ;

2- La gastronomie grecque est familiale et de partage. Les portions sont toujours généreuses. Il n'y a pas de chaînes de restauration rapides, les restos sont locaux. Seul bémol, il n'y a que des restaurants grecs dont le menu est identique à 90 %, et quelques restaurants italiens. Dans les restaurants, ils n'offrent pas le café ni le dessert. Parfois, ils apportent un dessert gratuitement. Il faut dire qu'il y a 3 cafés pour un restaurant, alors on présume que c'est là que ça se passe ;

3- Très peu de circulation automobile, pas d'embouteillages, et très peu de klaxons. Contrairement à la rumeur, ils conduisent prudemment. Heureusement, car il y a beaucoup de routes à une voie avec énormément de courbes "aveugles", mais ils mettent souvent des miroirs. Il faut absolument un GPS à jour car bien souvent, nous avons de la difficulté à croire que ce qui ressemble à une entrée de cour est la route principale qui traverse le village ! Ah oui, on se stationne un peu partout et c'est toujours gratuit. Nous avons roulé 1 829 km.

4- Le coût de la vie est peu élevé, même en tenant compte du taux de change. Sauf pour les autoroutes et l'essence est à environ 2 Euros / litre.

Petit inconvénient parfois, les marchés sont fermés le dimanche, et plusieurs commerces ferment entre 15h et 18h, pour la sieste. Pas pratique pour les touristes que nous sommes.

Lundi 3 octobre, la météo est parfaite pour faire la randonnée jusqu'à la plage de Voidokilias, une des plus belles plages de la Grèce selon notre guide. On pourrait tout simplement se stationner près de la plage mais notre guide suggère une randonnée où nous grimpons à une forteresse pour ensuite redescendre vers la plage. Une partie de la descente est en falaise, avec des cordes et des anneaux de métal fixés à la parois pour finir dans les dunes de sable. Evidemment, une saucette était de mise.

Nous prenons la route pour Dimitsana, un beau village de montagne.

La région est renommée pour les treks dont celui des Gorges du Lousios. La région est moins sèche car il y a de l'eau dans les rivières. C'est verdoyant et très beau.

Mardi 4 octobre, nous entreprenons un bout de la randonnée pour aller voir deux monastères. Le premier est à une vingtaine de minutes et l'autre à 45 minutes plus loin, selon les indications. Ils sont bons marcheurs les grecs !!! Nous avons visité l'étonnant monastère de St-Jean-Baptiste (Prodromou) à flanc de montagne, où vivent 7 moines. On ne peut prendre de photos à l'intérieur mais c'est comme vous vous en doutez, très simple.

Le chanceux, il a une mule !

Mercredi 5 octobre, ce matin, nous visitons une installation hydraulique qui a été restaurée. Il y en avait plusieurs dans la région. Elles servaient pour moudre les récoltes mais aussi à faire de la poudre à canon. L'eau abondante servait aussi pour tanner les peaux d'agneaux.

Un beau mur de mousse végétale.

Nous avons fait une pause repas à la jolie place centrale de Pyrgos. L'église est différente des autres.

Et comme le prétendent certains chroniqueurs de Toronto, nous avons compris pourquoi la Grèce a des problèmes économiques. Elle s'affiche en français !!!

Nous continuons jusqu'à notre destination : Katakolon où nous attendent des bateaux des croisière. En fait, ils sont là pour Olympie qui n'est pas très loin, mais que nous ne visiterons pas.

Jeudi 6 octobre, nous allons au Musée des technologies des grecs de l'antiquité, qui est le but de notre visite dans cette ville. C'est très intéressant. Avec principalement l'utlisation de l'eau et de l'air, on nous présente une fontaine au jet sans fin, un "tuyau" contre les incendies et même un réveil-matin...mais sans possibilité de "snooze".

Bruno fait fonctionner une toupie à bois.

Il monte un poid avec peu d'effort car ce sont les poulies qui travaillent pour lui.

Voici une maquette de grues pour monter les blocs de pierre et aussi de vrais blocs avec les entailles que nous avons vus à Delphes.

Nous arrivons à notre dernière destination sur le continent, le très beau village d'Arachova.

Ici, l'hiver est la haute saison touristique, en raison du centre de ski du Mont Parnasse qui est à une vingtaine de minutes. Ils font du ski jusqu'en mai grâce à l'altitude qui va de 1 600 à 2 500 m.

Vendredi 7 octobre, nous visitons le site archéologique de Delphes, dont voici la description de l'UNESCO : Le sanctuaire panhellénique de Delphes où parlait l'oracle d'Apollon abritait l'Omphalos, « nombril du monde ». En harmonie avec une nature superbe, investie d'une signification sacrée, il était au VIe siècle av. J.-C. le véritable centre et le symbole de l'unité du monde grec.

En fait, étant presqu'en surdose de ruines, nous visitons seulement la partie hors de l'enceinte sacrée qui est gratuite, soit le temple d'Athéna Pronaia.

On peut quand même voir la partie sacrée, dont le temple d'Apollon, le théâtre et les nombreux touristes.

Samedi 8 octobre, pour notre dernière journée sur le continent, nous visitons le monastère d'Ossios Loukas. C'est un des plus beaux monastères byzantins du pays. Il est réputé pour ses mosaïques à fond d'or du 11e siècle très bien conservées. Une bien belle visite.

La scène de Jésus, fétichiste des pieds !

Nous sommes revenus à Arachova. Nous sommes samedi et ça parait. Il y a du monde partout. Nous sommes garés à au moins 500 m de l'hôtel. Ça doit être l'action de grâce ici aussi :-).

Nous nous préparons pour la croisière. Nous avons utilisé le crédit de la croisière annulée en mars 2020 en début de cette pandémie qui n'est toujours pas complètement terminée puisque nous devons nous soumettre à un test anti-covid avant l'embarquement. Demain est une longue journée, soit : 2h de route pour revenir à l'aéroport d'Athènes, remise de l'auto, test Covid juste à côté, résultat en 15 minutes (espérons qu'il sera négatif!), bus jusqu'au Pirée, taxi pour arriver au terminal de croisière et embarquement ! Espérons que les grecs des iles sont aussi gentils que ceux du continent. À bientôt !

En regardant rapidement une carte de cette région, nous avons l'impression de voir une main à quatre doigts. Nous avons visité le pouce dans le récit précédent et nous visitons maintenant l'index.

Lundi 26 septembre, nous attaquons l'index en suivant sinueusement la côte sur de magnifiques routes. Ça roule tranquillement et nous traversons plusieurs villages par des rues qui semblent être soit une entrée de cour, un chemin privé ou du moins un sens unique. Ben non, ça rencontre. Heureusement que nous avons une petite voiture, notre GPS et qu'il y a peu de circulation.

Nous faisons un arrêt lunch au beau village de Kyparissi.

Nous en profitons pour faire une petite randonnée jusqu'à une chapelle qui est plus petite que le yacht juste à côté.

Encore une fois, nous terminons notre journée à se faire têter par les petits poissons.

Mardi 27 septembre, c'est une journée grise, venteuse et avec risque de pluie. Nous en profitons pour faire une brassée et se reposer. Demain, nous visiterons ce roc de Gibraltar grec.

Mercredi 28 septembre, le beau temps est de retour. Nous faisons le tour du roc par une piste près de l'eau. Nous visitons la basse-ville avec ses petites ruelles. Il n'y a pas de voiture ni de vélo, que des piétons. Après le lunch, nous montons à la ville haute, qui est une forteresse.
La cité a été occupée par à peu près tout le monde, depuis ses débuts au 6e siècle.

Jeudi 29 septembre, nous prenons la route pour Sparte, ville de l'Antiquité réputée pour ses guerriers. Il ne reste plus grand chose à voir. Nous allons donc visiter le musée de l'olive et de l'huile d'olive étant dans une région productrice.

Le musée est intéressant pour la fabrication de l'huile d'olive depuis l'antiquité mais peu pour le fruit lui-même. Nous avons réussi à savoir que la récolte commence en octobre pour se terminer en mars. Mais combien faut-il d'olive pour faire un litre d'huile ? Aucune idée. Nous sommes à seulement 6 km de notre destination : Mystra.

Vendredi 30 septembre, la chaleur est de retour (32 C). Nous visitons la ville haute à 621 m...avec un parking pas loin ! Et après le lunch, la ville basse. Mystra a été un joyau de l'empire Byzantin aux 14e et 15e siècles. D'ailleurs, le dernier empereur byzantin a été couronné dans la cathédrale de Mystra en 1488. Le site est mieux conservé que les sites antiques. Les pierres ont été utilisées pour construire la ville nouvelle de Sparte. Heureusement, ils n'ont pas touché aux églises, palais et monastères.

Samedi 1er octobre, nous prenons la route en passant par Kalamata, bien connue pour ses olives. La route est très belle et nous traversons des cols. Nous arrivons à Pylos pour le lunch que nous prenons sur le bord de la mer dans un resort. La plage est en sable ici mais l'eau crystalline selon la publicité du resort est plutôt brune. Le vent ne doit pas aider, mais nous aide à supporter le mercure qui monte jusqu'à 37 C. On décide donc de garder nos visites pour demain. On va rapidement à l'hôtel pour profiter de la piscine.

Dimanche 2 octobre, c'est beaucoup plus agréable avec une dizaine de degrés en moins et un vent très fort. Nous visitons la forteresse donnant sur la mer, construite par les Vénitiens. Avec le vent fort, la mer est déchainée et on se fait arroser lorsque nous traversons le pont pour nous rendre à la tour Bourtzi, construite par les Ottomans, la plus avancée dans la mer.

Nous entamons demain notre dernière semaine sur le continent, avant notre croisière dans les Îles.

Lundi 19 septembre, nous retournons à l'aéroport en métro où nous prenons possession de notre voiture. Dieu que c'est simple les villes où les transports publics sont véritablement intégrés. Les indications routières sont aussi écrites en lettres latines. Une chance, sinon nos déplacements seraient bien difficiles. Les autoroutes sont payantes mais pas trop chères et les routes sont en bon état.

Première étape: Loutraki, vieille station balnéaire où nous prenons le lunch et nous baignons dans la mer. Profitons-en, il fait beau et chaud. Par contre, les plages de sable fin sont rares. C'est plutôt du galet.

Nous passons par l'Isthme de Corinthe, canal de 6 km de long par 25 m de large, qui permet de relier la mer d'Égée à la mer Ionienne. Néron avait ordonné le début des travaux de creusage en 67 avant JC, sans succès, car les travaux sont trop ardus malgré la présence de 6 000 prisonniers au travail forcé. Il faut attendre 1882 pour la reprise des travaux qui seront complétés en 1893.

À chaque bout du canal, il y a un pont submersible ! Hé oui, il descend au fond de l'eau.

Nous nous rendons au Héraion de Perachora, charmant site archéologique en bordure de mer. C'est sympathique de se baigner à côté des ruines.

Nous arrivons à Ancienne Corinthe où nous serons basés pour deux nuits. C'était une des cités-états avec Athènes et Sparte pendant l'antiquité (env. 500 av JC). Il ne reste plus grand chose du site mais ça nous donne une idée de la grandeur de la cité.

Mardi 20 septembre, Il fait très chaud. Heureusement, notre guide mentionne de ne pas grimper l'acropole (haute-ville) en été. Fiou, l'automne commence demain ! On se contente de visiter la basse-ville et de marcher dans les traces de St-Paul qui a écrit ses deux épitres aux Corinthiens pour condamner la débauche qui sévissait dans la ville. Si ça vous intéresse :https://www.aelf.org/bible/1Co/1

Ensuite nous sommes allés nous promener dans la nouvelle ville de Corinthe, sur le bord de la mer. Il y a une belle statue de Pégasse...

.

...et un magasin de statues grecques.

Nous avons terminé notre journée avec une petite baignade bien sûr !

Mercredi 21 septembre, nous prenons la route pour Nauplie avec un arrêt à Némée. Nous visitons le "stade" qui pouvait acceuillir jusqu'à 40 000 personnes. Ils ont repris les courses non compétitives à tous les quatre ans. Les participants courent à piends nus.

Nous visitons un autre site archéologique où les bains sont mieux préservés.

Malheureusement, c'est une région viticole...alors on a pas eu le choix de goûter !

Jeudi 22 septembre, nous visitons la belle ville de Nauplie, qui a été la première capitale de la Grèce de 1828 à 1834. Le pays tel que nous le connaissons est plutôt jeune.

Nous grimpons 216 m jusqu'à la forteresse Palaméde. Elle a été construite par les Vénitiens en 1714. La vue sur la ville est magnifique.

En fin d'après-midi, nous rentrons juste à temps pour éviter la grosse averse de pluie.

Vendredi 23 septembre, nous allons à Mycènes, site 3 étoiles qui a été construit entre le 17e et 12e siécle av JC. C'est le premier site où il y a autant de touristes.

Pendant un échange de caméras et de téléphones d'un groupe de quatre femmes asiatiques (4 femmes prenant la photo X 4 femmes prenant la pose X 2 appareils chaque = 32 photos = +/- 20 minutes) , nous réussisons à prendre une photo sous la porte des lionnes.

Nous rentrons à Nauplie faire une randonnée le long de la mer. Encore une fois, nous évitons la pluie de justesse et le soir, ça tombe tellement que l'eau dans la rue monte jusqu'au trottoir.

Samedi 24 septembre, le soleil est de retour et nous allons à Épidaure, où le théâtre construit au 4e siécle avant JC est presqu'intact. Il est encore utiisé aujourd'hui. L'accoustique est presque parfaite. Tout en haut, nous entendons très bien les gens sur la "scène".

Ensuite nous allons jusqu'au volcan Méthana faire une randonnée courte mais assez difficile.

En chemin, nous voyons une lagune avec des flamands roses...plutôt pâles.

Et un premier troupeau de chèvres.

Dimanche 25 septembre, nous suivons une très belle route côtière. Ça ne roule pas vite mais c'est tellement beau. Ici, ils construisent encore des églises. C'est la première que nous voyons avec un toit bleu. Les autres sont en pierre avec un toit rouge.

Plusieurs villages ont les pieds dans l'eau.

Encore aujourd'hui, nous avons terminé notre journée par une baignade. À chaque fois, il y a des poissons qui viennent manger la peau morte sur nos talons. Certains sont plus voraces que d'autres.

Partir du Canada est rarement un problème, c'est revenir qui est plus compliqué. Pour notre part, rien à redire. En 20 minutes, nous étions à la porte du salon Desjardins...c'est là que ça refoule, jusqu'au bas de l'escalier. Quand nous sommes sortis, il y avait une file d'au moins 50 m...Bref, nous sommes partis avec seulement 30 minutes de retard.

L'arrivée à Athènes est super simple. Le métro, que l'on prend à l'aéroport, nous amène au centre. En sortant de la station, nous entrons dans un restaurant avec air climatisé et wifi. On mange et notre appartement qui se trouve à 3 minutes est prêt. Nous sommes situés dans une rue piétonne remplie de terrasses dans le quartier branché de Psyrri. En fait, il doit y avoir une centaine de restaurants/terrasses dans les quelques rues aux alentours...on est loin de la défunte rue Prince-Arthur !

Vue de notre terrasse

Nous faisons un courte sieste et allons au supermarché pour nos déjeuners. Pour souper, le hasard nous guide vers une taverne où nous mangeons très bien et copieusement pour pas cher.

Une bonne nuit de sommeil et le décalage horaire est disparu. Le lendemain, nous décidons de flaner et d'errer dans les rues. Les rues sont étroites, les trottoirs ne sont pas toujours égaux, Il y a beaucoup de tatous dans la ville...

...et il règne une ambiance sympatique que nous aimons bien. Les gens sont très gentils et nous remercient de venir les visiter ! Par contre, il fait chaud en titi et le soleil tape. D'ailleurs, la sieste du dîner est de 15h à 18h. Michel a perdu 20 lbs en eau ! Nous avons fait plusieurs pauses. Nous sommes revenus vers 15 h pour faire comme les grecs. Nous sommes ressorti vers 18h30 pour aller voir le coucher du soleil sur les collines de Philopappou d'où nous avons une très belle vue sur l'Acropole ainsi que de la mer. Magnifique !

Nous rentrons et finalement ayant peu faim, nous allons chercher des zucchinis frits et une salade choux que nous mangeons sur notre terrasse. Avec du vin grec, bien entendu.

Malgré les bruits de la rue, la nuit s'annonce encore réparatrice. Mais vers 3h, le mal aux côtes de Michel reprend de plus belle. Hé oui, je (Michel) suis tombé à vélo samedi dernier. Un accident bête comme tous les accidents généralement. Une guêpe est entrée dans mon casque de vélo et j'ai essayé de tout faire en même temps...mauvaise idée. Je suis tombé sur le côté droit, je me suis eraflé le coude, le genou et le bourrelet. Mais le pire, ce sont les côtes et l'épaule qui ne sont pas fêlées mais qui font souffrir. La douleur diminuait mais je ne sais si c'est la chaleur ou quoi, mais c'est reparti de plus belle depuis la nuit passée.

Aujourd'hui nous devions aller visiter l"Acropole mais nous avons décidé de rester tranquille. De toutes façons, des ruines, on va en voir en masse.

Demain, nous commençons notre tour du Péloponèse en voiture et allons essayer de voir si les Corinthiens écoutent toujours les épitres.